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- Wi-Fi gratuit : les pièges à éviter (2)
mercredi 28 août 2013
2. Les "exploits" du Wi-Fi ouvert
Un Wi-Fi « ouvert » vous permet de vous connecter simplement à l’aide d’un identifiant ou d’un mot de passe. Il n’y a pas de clé particulière à entrer, en revanche, il faut souvent payer une petite somme de manière à s’y connecter. Ce n’est pas donc si gratuit que ça… C’est le genre de connexion que vous pouvez trouver dans les aéroports, mais aussi le TGV. Pour celui-ci, il vous coûte par exemple 5 € pour 1 heure, 10 € pour un trajet complet, ou 30 € si comptez utiliser votre forfait pendant les 30 prochains jours. Ce genre de connexion Wi-Fi n’est que très peu sécurisé. Des dizaines de sites, comme Crack-Wifi.com, vous expliquent comment pirater telle ou telle borne Wi-Fi ouverte. Si leur légitimité est plus qu’ambiguë, ils représentent malgré tout un excellent moyen de s’informer et de mieux se protéger. Consultez-les régulièrement pour savoir quelles failles ont été récemment trouvées, afin de mieux les parer.
Un Rogue AP, qu’est-ce c’est ?
Un Rogue AP est un point d’accès Wi-Fi installé de manière « sauvage », généralement dans le but de voler des données aux utilisateurs qui s’y connectent. Ce type d’accès ressemble à s’y méprendre à un hotspot classique : il vous demande vos identifiants et mots de passe, possède une page d'ouverture identique à celle d'un fournisseur classique, et vous permet bien évidemment de surfer comme si de rien n'était. Il ressemble à s'y méprendre à un Wi-Fi ouvert, mais n'en est pas un. Un hacker peut mettre en place un Rogue AP le plus simplement du monde : un simple PC sous Windows 7, 8 ou Vista permet en effet de monter son propre « réseau Wi-Fi virtuel », sans borne physique. Faites une petite recherche Rogue AP sur le web, vous serez surpris du nombre de didacticiels que l'on trouve pour mettre en place ce genre d'accès... Au final, les points ouverts sont donc à proscrire, sauf en cas d'extrême nécessité.